L’avant-dernière chance, de Caroline Vermalle

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Bonjour!

Me revoici avec un nouvel article, sur un roman que j’avoue avoir eu un peu de mal à terminer, alors qu’il s’agit tout de même d’un de mes auteurs préférés!

Sans plus attendre, le résumé: « A Londres, lors du tournage d’une fiction pour la télévision, Adèle, une jeune stagiaire française, reçoit un texto totalement inattendu et absolument irréel : son grand-père, mort quelques jours auparavant, lui souhaite un joyeux anniversaire… Adèle se remémore alors les événements de ce dernier mois. Son papy, Georges, quatre-vingt-trois ans, les pieds plantés dans son potager, enraciné dans sa bonne vieille terre du Poitou, a subitement décidé de partir pour un tour de France avec son voisin et ami Charles, soixante-seize ans. Sa petite-fille a découvert leur projet et, inquiète pour la santé de son aïeul, lui a fait promettre de lui envoyer des nouvelles tous les jours par texto. Commence alors une drôle de correspondance, tendre et complice, entre le grand-père et sa petite-fille, qui ne se sont pas vus depuis dix ans. » (Résumé Babélio)

Ce roman avait tout pour me plaire; ayant déjà lu des livres de Caroline Vermalle, j’étais assez rapidement tomber sous le charme de son style d’écriture. L’auteure a, pour moi, le don de raconter des histoires « ordinaires », en y injectant une justesse et une beauté dans la description des émotions de ses protagonistes, qui m’ont toujours touchée.  Aussi, je n’avais pas hésité une seule seconde à acheter cette nouvelle histoire. J’aime le fait que dans chaque histoire, dans les 3 que j’ai pu lire en tout cas, il y ait des personnages appartenant à plusieurs générations différentes, et notamment des personnes âgées. Ces dernières ne sont pas celles qu’on trouve majoritairement dans les romans, ce qui est pour moi dommage, parce que beaucoup de choses se jouent dans le vieillissement (et oui, là c’est la psy travaillant avec cette population qui parle, que voulez-vous on ne se refait pas!!). Bref vous l’aurez compris, la thématique du vieillissement me touche, et je suis toujours contente qu’elle fasse l’objet d’un roman.

L’auteure nous parle donc ici de Georges, un octogénaire qui décide d’entamer avec son voisin un périple qui les sortira de leurs quotidiens quelque peu ennuyeux, pour aller découvrir des régions, des personnes, qui leur apporteront beaucoup, et leur permettront de comprendre bien des choses. Quand la vie arrive doucement à son terme, il y a chez ces personnages un besoin de se sentir vivants, plus que jamais. Si cet aspect là de l’histoire m’a bien plu, le côté « road trip » avec des personnes âgées étant quelque chose d’intéressant à traiter, j’ai cependant trouvé qu’il y avait un petit « je ne sais quoi » d’inachevé, d’inexploité, qui a fait que je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher aux personnages. D’où ma déception, puisque d’ordinaire j’adhère totalement aux univers de C. Vermalle. Sachant que ce roman date un peu plus que les autres, je me dis que peut-être aussi que ça montre l’évolution de l’auteure dans l’exploitation de la psychologie de ses protagonistes….? Toujours est-il que j’ai du coup eu du mal à accrocher à cette histoire, bien que sympathique au demeurant, malheureusement…

Adèle, la petite-fille de Georges, a bien du mal à se trouver une place dans ce Londres où elle est allé chercher l’espoir de mener une carrière dans le cinéma. Bien entendu, je ne pouvais pas ne pas faire le parallèle avec le vécu de Georges qui, vieillissant et perdant peu à peu ses capacités, du moins physiques, a peut-être aussi décidé d’entreprendre cette aventure pour se re-trouver une place dans cette société dont il semblait s’être retranché. Plusieurs aspects de ce roman sont ainsi très intéressants, mais peut-être selon moi pas assez exploités, traités un peu trop en surface. Charles, le voisin de Georges, a lui aussi ses raisons d’entreprendre ce voyage, qu’on découvrira au cours de leur périple, et deviendra progressivement plus que « celui de la maison d’à côté » pour son compagnon de voyage. Et puis il y a aussi tous les personnages que nos protagonistes croiseront sur leur route, et qui chacun leur apportera plus qu’ils ne le pensaient.

Cette histoire est ainsi sympathique, intéressante sur bien des points, mais m’a tout de même un peu déçue, ayant jusqu’alors plus qu’aimé les romans de cette auteure. A vous maintenant de vous faire votre propre avis!

L’avant-dernière chance, de Caroline Vermalle

Aux Editions Calmann-Levy

2009

246 pages

9,05euros

Gardiens des Cités Perdues, de Shannon Messenger

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Hello les zamis!

Me voilà de retour avec une chronique sur une saga que j’avais bien envie de découvrir, avide que j’étais de replonger dans un univers emprunt de magie, et donc d’évasion. Sans plus tarder, le résumé:

« Depuis des années, Sophie sait qu’elle n’est pas comme tout le monde. Elle se sent à part à l’école, où elle n’a pas besoin d’écouter les cours pour comprendre. La raison ? Elle est dotée d’une mémoire photographique… Mais ce n’est pas tout : ce qu’elle n’a jamais révélé à personne, c’est qu’elle entend penser les autres comme s’ils lui parlaient à haute voix. Un casque vissé sur la tête pour empêcher ce bruit de fond permanent de la rendre folle, elle se promène un matin avec sa classe au musée d’histoire naturelle quand un étrange garçon l’aborde. Dès cet instant, la vie qu’elle connaissait est terminée : elle n’est pas humaine et doit abandonner son existence entière pour rejoindre un autre univers, qu’elle a quitté douze ans plus tôt. L’y attendent une pléiade de nouveaux condisciples, amis et ennemis, et une question obsédante : qui est-elle ? Pourquoi l’a-t-on cachée dans le monde des humains ? Pourquoi n’a-t-elle que des souvenirs partiels de son passé ? Un premier roman baigné de magie, dont la fantaisie et le sens du suspense font des miracles, et où éclate le talent indéniable de Shannon Messenger. Un nom à retenir ! » (Résumé Babélio)

Comme je vous le disais, depuis Harry Potter j’étais en manque d’univers magique, de livres déclinés en plusieurs tomes au cours desquels on suivrait les aventures extraordinaires d’un tout nouveau personnage. Après avoir fureté sur le net afin de trouver ce « graal » recherché, j’ai pu constater que la saga de Shannon Messenger était plutôt bien noté, alors j’ai foncé!

On y suit donc l’aventure dans laquelle se retrouve plongée une toute jeune fille, qui au fond d’elle avait toujours senti qu’elle n’était pas à sa place dans le monde où elle a grandi. Sophie est différente des autres, et à ce titre se trouver une place parmi sa famille, et ses camarades de classe, s’avère chose compliquée. Lorsqu’elle rencontre Fitz, et que ce dernier lui révèle qui elle est vraiment, ou du moins à quel monde elle appartient vraiment: Sophie est une elfe, un peuple doté de capacités supérieures, et retiré loin des humains (leur monde est d’ailleurs identifié comme « les Cités interdites », ce qui en dit déjà long sur leurs rapports!), au cœur des Cités perdues. La jeune fille a à peine le temps de digérer la nouvelle qu’elle se retrouve obligée de tout quitter, de laisser ceux auprès desquels elle a évolué, pour rejoindre le monde auquel elle appartient vraiment. Débutent alors pour elle non seulement une découverte de son monde « d’origine », mais aussi une lutte pour se faire accepter par ce nouvel univers, ainsi qu’une véritable quête identitaire. Sophie intègre ainsi « Foxfire », l’école des jeunes elfes, et découvre ainsi, entre autres choses, que chacun possède des prédispositions particulières qu’il lui faut découvrir au cours de son apprentissage scolaire. Sophie s’avèrera être un vrai mystère, dotée de capacités extraordinaires au vue de son âge, et du fait que dans le monde des humains elle n’ait jamais appris à développer ces dernières, ce qui lui attirera bien des problèmes et inimitiés.

Alors, bien évidemment, on ne peut pas ne pas voir que Shannon Messager fut, en partie du moins, influencée et inspirée par la saga Harry Potter. On y retrouve ainsi la thématique de l’enfant laissé dans un monde qui n’est en fait pas le sien, doté de pouvoirs extraordinaires, et se retrouvant au centre de tout un tas de mystères et problèmes en devenir. Mais, après tout, chaque auteur tire son inspiration de quelque part! Et, qui plus est, l’auteure nous plonge ici dans un univers tout autre, celui des elfes, et que personnellement j’ai trouvé très intéressant. Dans cet univers, Sophie découvre ainsi entre autres que les dinosaures n’ont pas disparu mais qu’ils ont « simplement » été retiré du monde humain, et qu’ils ne ressemblent en rien aux représentations qu’on peut en avoir. Il en est ainsi d’autres espèces, mais aussi de légendes qui s’avèrent en fait bien réelles. J’ai trouvé cet aspect de l’histoire vraiment très sympa, et bien exploitée, apportant une certaine richesse à l’histoire.

Miss Messenger a su pour moi tirer son épingle du jeu, et nous livrer une histoire prenante. On a tout comme Sophie très envie de découvrir qui elle est, et pourquoi elle fut cachée de son « peuple » pendant des années. On découvre des personnes hauts en couleurs , d’autres plus attachants ou au contraire très énervants. On sent vraiment que l’auteure a encore bien des choses à exploiter, à développer, à nous faire découvrir. On grandit avec Sophie, on évolue avec elle, et petit à petit on apprend tout comme elle qui elle est.

Si vous cherchez une saga fantastique dans laquelle vous évader, allez-y sans rechigner!

Gardiens des Cités perdues, de Shannon Messenger

Aux Editions Lumen

2014 (traduction française)

510 pages

15euros

Fangirl, de Rainbow Rowell

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Hello les zamis!

Me voici de retour avec une chronique sur un roman coup de cœur, le deuxième après « Avant toi » de Jojo Moyes dont je vous ai parlé il y a peu. Sans plus attendre, commençons comme d’habitude par le résumé:

« Cath est fan de la série Simon Snow, comme le reste du monde. Sauf qu’elle ne se contente pas d’endosser le costume de son héros favori à chaque avant-première, elle va jusqu’à écrire la suite des aventures du jeune mage, et publie ses histoires sur un site où sa fanfiction est suivie par des milliers de lecteurs. Tout bascule le jour où Wren, sa sœur jumelle, qui partage sa passion depuis toujours, décide de faire chambre à part sur le campus universitaire. Alors que Wren s’apprête à profiter dignement des joies de la vie étudiante, Cath est soudain projetée dans un univers hostile où elle va devoir se confronter à des gens bien réels : son père, publicitaire qui frise le surmenage, une prof de littérature qui méprise la fanfic, une coloc un peu revêche et un petit ami envahissant… » (Google Books)
J’avais découvert Rainbow Rowell avec « Eleanor and Park », qui avait été mon premier coup de cœur depuis que je m’étais replongée assidument dans la lecture. Aussi, j’avais assez rapidement investi dans un autre roman de l’auteur; mais, craignant d’être déçue après le flot d’émotions que j’avais ressenti à la lecture du premier roman, j’avais plus ou moins consciemment décidé de le mettre de côté. Et il y est resté… Pas loin d’un an je dirai!! Toujours est-il que finalement je me suis ENFIN décidée à le lire…. Et bien qu’Est-ce que j’ai pu avoir tord d’avoir autant traîné pour le faire!!
Nous suivons donc ainsi l’histoire de Cath, une jeune femme de tout juste 18ans qui préfère son monde imaginaire à la réalité. Elle préfère écrire une fanfiction sur son univers préféré plutôt que d’affronter « la vie réelle ». Et là, rien qu’avec ce personnage, Rainbow Rowell avait conquis mon cœur. Car à travers Cath, et bien c’est un peu de moi que je retrouvais. Parce que figurez-vous que dans mes années de fac je m’étais moi aussi essayée à la fanfiction. A l’époque, j’écrivais sur l’univers de « Stargate Atlantis ». Quelque peu frustrée que les scénaristes n’aient jamais fait naître de relation amoureuse entre deux personnages (Le Colonel Shepard et Teyla, pour ceux qui connaissent un peu!), je m’étais livrée à l’exercice, afin de créer cette idylle que j’aurais alors tant aimé voir à l’écran. Bref, tout ça pour vous dire que j’ai d’emblée aimé d’amour le personnage de Cath, car tout comme elle, j’ai toujours préféré l’imaginaire au réel. Dans l’imaginaire, on décide de tout, tout est sous contrôle, tout se passe exactement comme on le souhaite, et c’est ce qui plaît à Cath. La jeune femme est assez solitaire, a tendance à avoir peur de tout, et à se sentir « à part » dans le monde réel. Elle tente de gérer sa nouvelle vie d’étudiante malgré tout, quelque peu rejetée par une sœur jumelle qui a envie de vivre sa vie « en solo ».
Dans cette nouvelle vie, Cath fait des rencontres, même si elle ne cherche jamais à en faire au final. Ces dernières semblent s’imposer à elle, et l’amènent tout doucement à se dégager quelque peu de son refuge, de son univers, pour vivre sa vie, ce qui ne se fait pas sans encombre!! J’ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires: Wren, la jumelle qui semble vivre la vie parfaite, mais qui au fond cache un certain mal être, le papa qui essaie de gérer la séparation d’avec ses filles comme il le peut, la coloc complètement déjantée mais attachante, et Lévi, ce garçon qui est constamment fourré dans la chambre de Cath et Reagan (la coloc). D’autres viendront s’ajouter à l’histoire, chacun apportant quelque chose à l’entrée dans le monde des adultes qu’opère Cath.
Ce roman aborde ainsi le passage difficile de la vie d’ado à celle d’adulte; passé le lycée il nous faut grandir, faire des choix de vie, et parfois on n’en a tout simplement pas envie, ou on n’est pas prêt à le faire. C’est exactement ce qui se passe pour Cath. Rainbow Rowell a ainsi su une fois encore me conquérir, avec cette histoire à la fois simple et compliquée, très bien écrite, et très attachante. Pour tout vous dire, elle m’a donné envie de me remettre aux fanfictions!!! Et sachant que l’auteure a par la suite sorti « Carry On », qui n’est ni plus ni moins que la fanfiction de Cath, je n’ai qu’une envie: investir dans ce nouveau roman, même si pour l’heure il n’est sorti qu’en V.O, donc en anglais!
Fangirl est une valeur sûre, vous ne serez pas déçu, alors foncez!!!!
Fangirl, de Rainbow Rowell
Aux Editions CastelMore
2014 (édition française)
508 pages
16,90 euros

La petite boulangerie du bout de monde, de Jenny Colgan

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Bonjour !

Me voici voilà de retour avec une chronique d’un roman feel good, ma foi bien sympathique dans son ensemble. Sans plus tarder, commençons comme d’habitude par le résumé:

« Quand son mariage et son entreprise familiale font naufrage, Polly Waterford quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Elle s’installe seule dans un minuscule appartement situé au-dessus d’une boutique laissée à l’abandon. Pour se remonter le moral, elle se consacre à son plaisir favori : fabriquer du pain. Alors qu’il n’y a plus dans le village qu’une boulangère irascible au pain sans saveur, les arômes de levain qui s’échappent de chez elle attirent très vite la curiosité et la sympathie des habitants. Petit à petit, d’échanges de services en petits bonheurs partagés, elle ravive l’esprit d’entraide et de partage dans le village. Au fil des rencontres farfelues (un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands) et au gré des événements heureux ou tragiques qui touchent la communauté, ce qui ne devait être qu’un simple  » break  » devient l’entreprise de sa vie. Polly se révèle enfin à elle-même : une femme déterminée et créative, prête à mordre dans la vie comme dans une mie de pain chaude et croustillante. Un feel good book qui, sur fond de crise économique prône des valeurs de partage et d’entraide. Un ton bienveillant et drôle, pour une histoire romantique avec quelques accents mélancoliques qui ne tombe jamais dans la mièvrerie. » (Babélio)

Si j’aime lire des livres aux styles très différents, je dois bien avouer que j’ai toujours eu une attirance particulière pour les romans « feel good », c’est à dire, pour ceux qui ne le sauraient pas, les bouquins qui mettent du baume au cœur, qui font du bien tout simplement. Quand j’ai lu le résumé de ce roman, j’ai tout de suite eu envie de le découvrir. Après tout, qui n’a jamais rêvé de quitter les ennuis du quotidien pour tout recommencer ailleurs, dans un lieu calme, agréable, et propice à l’application du célèbre « Carpe Diem »? En ce qui me concerne, cela m’ait arrivé plus d’une fois!

C’est donc le choix que fait Polly, notre personnage principal, qui se retrouve seule, pommée, et fauchée, après une séparation difficile. Elle débarque dans un petit patelin sans prétention, ne pouvant s’offrir qu’une location dans un lieu laissé à l’abandon par sa propriétaire acariâtre. Mais, dans son malheur, la jeune femme va faire la connaissance de gens simples, qui lui redonneront foi en la vie, et l’aideront à trouver un nouveau chemin de vie à explorer. Parmi ces gens comptent notamment des marins, qui lui souffleront l’idée de faire ce qu’elle ne considérait jusqu’alors que comme un passe temps: la fabrication de pains et douceurs en tous genres. C’est ainsi grâce à ces intermédiaires là, mais aussi à Neil l’oiseau de mer attachant, Huckle l’apiculteur rempli de mystères, Reuben, le riche excentrique, et Kerensa, la meilleure amie loufoque, que Polly va ENFIN se permettre d’être elle-même, et de se construire cette vie, certes insoupçonnnée, mais qui au final la rendra heureuse.

Bien entendu, le roman est parsemé de doutes, de petits et gros malheurs, de révélations, faisant de cette histoire une histoire « douce amère » par moments, comme le bonheur que trouve progressivement le personnage est parsemé d’embûches. Chaque personnage a son importance et son rôle à jouer dans l’histoire, donnant ainsi à cette dernière une richesse incroyable. Bien sûr, on ne peut que s’attacher à Polly, avançant à son rythme, et espérant qu’elle finisse enfin par être heureuse.Je dois cependant dire qu’en ce qui me concerne j’ai été un peu déçue par la fin du roman (disons les 50 dernières pages). J’ai trouvé que tout s’accélérait, allait trop vite d’un coup. Ce qui était agréable jusqu’alors, c’était justement que l’auteure avait pris le temps de poser l »histoire, de la développer, et ce rythme était pour moi en parfaite adéquation avec le chemin que parcourait Polly pour trouver la paix, une certaine harmonie. Et paf! Voilà que d’un coup d’un seul tout s’enchaîne, sans prendre le temps d’être posé. C’est dommage parce que ça m’a laissée une impression de « bâclée », alors qu’au demeurant j’avais vraiment bien accroché.

Ce petit bémol ne m’a cependant pas empêché de trouver ce roman feel good très sympa, faisant du bien, donnant envie de voyager là bas, dans les Cornouailles. Si vous cherchez à passer un bon moment, je ne peux évidemment que vous le conseiller!

 

La petite boulangerie du bout du monde, de Jenny Colgan

Aux Editions Pocket

2015 (Edition française)

496 pages

8 euros

 

Avant toi, de Jojo Moyes

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Hello les zamis!

Voici une nouvelle chronique sur mon premier coup de cœur de 2016, et quel coup de coeur!!! Je crois que Jojo Moyes vient d’entrer tout droit dans mon top 5 de mes auteurs préférés!!!

Sans plus attendre, voilà le résumé de cette magnifique histoire:
« Quand Lou apprend que le bar où elle est serveuse depuis des années, met la clé sous la porte, c’est la panique. En pleine crise, dans ce trou paumé de l’Angleterre, elle se démène pour dégoter un job qui lui permettra d’apporter à sa famille le soutien financier nécessaire. On lui propose un contrat de six mois pour tenir compagnie à un handicapé. C’est alors que la jeune femme découvre Will, un jeune tétraplégique qui rêve de mettre fin à ses jours. Lou n’a que quelques mois pour le faire changer d’avis.. » (Babelio)

Alors alors… Quelle révélation!!! La thématique tout d’abord est très touchante, puisqu’elle concerne le droit de mourir dans la dignité. En lisant ce roman, on ne peut s’empêcher de se demander comment nous nous réagirions si par malheur on se retrouvait tétraplégique, cloué pour le restant de nos jours dans un fauteuil, perdant presque tout autonomie.

Ce roman nous raconte ainsi l’histoire de Louisa Clark, une jeune femme ayant toujours mené une petite vie tranquille dans une petite ville d’Angleterre. Entre son job de serveuse dans un café, son petit ami Patrick et sa famille (composée de ses parents, son grand-père, sa sœur Treena et son neveu Thomas), la jeune femme menait une existence simple, terre à terre. Du moins jusqu’à ce que le café dans lequel elle travaillait depuis plusieurs années ne ferme du jour au lendemain. Louisa, « Lou », se retrouve alors quelque peu perdue, réalisant que jusqu’à présent elle ne s’était jamais interrogée sur ce qu’elle souhaitait faire de sa vie. Elle se laissait simplement entraîner par cette dernière, confortablement installée dans une routine qu’elle n’aurait probablement jamais sans cela questionné.

Comme beaucoup, elle « fréquente » le pôle emploi de sa ville et, après avoir réalisé divers petits boulots… ben elle commence sérieusement à désespérer! A contre cœur, n’ayant pas d’autre choix si elle souhaite conserver ses indemnités, elle accepte ainsi de jouer les aides-soignantes auprès de Will, un trentenaire tétraplégique acariâtre, on peut même dire immonde, qui ne lui rend pas la tâche facile. Avant son accident, Will était le genre d’homme à qui tout réussissait: venant d’une famille aisée, ayant réussi professionnellement, ayant toujours eu de très belles femmes à son bras, sa vie semblait toute tracée. Mais la vie en a décidé autrement.

J’ai tout simplement adoré le personnage de Louisa; pleine de vie, volontaire, elle ne cherche au cours du roman qu’à ramener un Will bien décidé à partir en Suisse pour pouvoir bénéficier du suicide assisté, vers la vie. Elle se démène pour lui trouver des activités susceptibles de lui plaire, se heurtant à bien des obstacles et des échecs. Elle trouve de l’aide et du réconfort auprès de sa famille, et plus particulièrement de sa sœur, gardant tout de même pour elle l’intention de Will qu’elle n’est elle-même pas censée connaître. Will quant à lui, résolu à mettre un terme à une vie qui n’a plus de sens pour lui, apprend progressivement à connaître, et à apprécier, cette jeune femme un peu loufoque mais très attachante. Lentement ils s’apprivoisent, même si cela reste toujours très fragile. Le lien qui se crée entre eux amène chacun à voir la vie autrement, et entraînera bien des bouleversements, même si certains ne correspondront pas à ce que nous, lecteurs, aurions souhaité! Les personnages secondaires sont eux aussi très bien amenés, que ce soit la famille de Lou ou encore celle de Will, portée par une mère autoritaire et complètement désarmée face à la funeste résolution de son fils.

Comme à mon habitude je ne vous en dirai guère plus pour que vous puissiez pleinement apprécier cette lecture. Ce que je peux vous dire, c’est que ce roman m’a à la fois fait rire, pleurer. J’ai beaucoup aimé les personnages, en particulier Lou vous l’aurez compris, une jeune femme très très attachante, cherchant à faire de son mieux, et mine de rien grandissant avec cette expérience auprès de Will. Will quant à lui se dévoile peu à peu, reprenant grâce à Lou goût à la vie. On apprend à l’aimer, on souffre avec lui, on comprend son envie de se libérer. Bref, tout un tas d’émotions m’ont traversée, et n’est-ce pas après tout ce qu’on recherche dans un livre?!

Très gros coup de cœur  donc pour moi, et j’avoue avoir plus que hâte de voir son adaptation cinématographique, et de lire la suite, qui sortira en librairie en juin aussi il me semble, comme le film! Alors je ne vous dirai qu’une chose: FONCEZ!!!!!!!!!!!!

Avant toi, de Jojo Moyes

Aux Éditions Milady

2013 (édition française)

524 pages

8,20 euros

Les Messagers des Vents, de Clélie Avit

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Salut les zamis!!

Me voilà de retour après un petit temps d’absence, pour vous présenter un roman absolument fabuleux que je m’en vais vous présenter de ce pas. Sans plus attendre, en voici le résumé:

« Ses cheveux bleus, son pendentif, il faut les cacher, Eriana le sait. Fuir, rester sur le qui-vive, l’arc à la main, c’est son quotidien. Le jour où elle croise la route de Setrian, jeune messager de la cité d’Ivoire, tout bascule. Eriana a été désignée par une prophétie, avec neuf autres jeunes filles. Les pouvoirs de l’une d’entre elles permettront de sauver Myria.
Le problème : Eriana n’a pas conscience de l’existence de ses pouvoirs. Elle ne connaît pas leur étendue, ignore comment les utiliser. Pourtant, il lui faudra apprendre les codes de Myria, déjouer les pièges, deviner le jeu de ses ennemis.

Avec Les Messagers des Vents, Clélie Avit signe le début d’une grande saga fantastique qui rappelle aussi bien Le Seigneur des anneaux que Hunger Games. Tour à tour trépidant et poétique, ce roman séduira les lecteurs avides d’évasion. » (Résumé Editions Le Masque)

Nous faisons donc la rencontre d’Eriana, jeune femme solitaire, s’étant toujours su différente, et ayant appris très tôt à cacher cette différence, sachant que cette dernière pouvait causer sa perte. Dans son errance, elle rencontre donc Setrian et la famille de ce dernier, et grâce à cela elle va commencer à découvrir qui elle est, et va partir à la rencontre de son destin, si on peut dire. A Myria, la Cité des Vents, se trouvent des êtres dotés pour certains d’entre eux d’une énergie, appelée « inha », qui peut prendre différentes formes. Ainsi certains sont des protecteurs, d’autres des contacteurs, des guérisseurs, des animaliers, ou encore des messagers des vents. Eriana apprendra ainsi qu’elle fait partie de ces êtres hors du commun, et découvrira sa nature de messager des vents.

Elle saura pourquoi Setrian et les siens s’étaient lancés à sa recherche, et se retrouvera ainsi mêlée à une bien étrange prophétie annonçant la fin de leur monde, la « Friyie ». Mais elle n’aura malheureusement pas le temps de prendre pleinement connaissance de tout cela et de poursuivre son apprentissage, les évènements se précipitant, vous vous en doutez bien, l’entraînant dans une épopée fantastique. Car certains membres de Myria sont des traîtres, cherchant à s’accaparer un pouvoir destructeur qui pourrait mener le monde à sa perte, telle que l’annonce la prophétie. Ainsi, telle la communauté de l’anneau, Eriana, Setrian et bien d’autres partiront de Myria, espérant contrer les plans machiavéliques de ces traîtres avides de pouvoir.

Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire en elle-même, vous invitant à la découvrir, car elle en vaut vraiment le coup! J’ai adoré suivre cette histoire, même si au départ, il me faut bien l’avouer, j’ai eu un peu de mal à entrer dedans. L’auteure, créant tout un univers, emploie donc, et c’est logique, un vocabulaire nouveau, spécifique à ce monde, et personnellement, n’ayant pas lu d’une traite, ayant au contraire fait parfois des pauses assez longues, j’ai pu être par moments un peu perdue. Je ne me souvenais de la signification de tel ou tel mot, et, pour cela, je dois dire que j’aurais bien apprécié la présence d’un petit lexique par exemple. Mais ne chipotons pas, car, ce tout petit bémol mis à part, j’ai Adoré cette histoire. Passé mon petit moment de « flottement », je suis rentrée à pieds joints dans cette intrigue menée tambour battant. On va de révélations en révélations, et chacune amène un nouveau lots de questions, de mystères à résoudre pour pouvoir avancer dans cette quête que mènent nos personnages. Clélie Avit parvient ainsi avec brio à maintenir un suspense nous donnant sans cesse envie d’en apprendre davantage.

L’évolution de la relation entre Eriana et Setrian est vraiment très intéressante; j’ai vraiment aimé le fait que l’histoire ne s’appuie pas de manière trop lourde sur le lien naissant entre les personnages. L’intrigue reste en premier plan, on est véritablement dans une grande épopée fantastique et ça J’ACHÈTE!!! Bon la contrepartie, du moins en ce qui me concerne, c’est que je me suis du coup pas trop attachée aux personnages, ou du moins moins que dans d’autres types de romans. Mais cela ne gâche absolument rien à la lecture, semblant au contraire tout à fait normal, coulant de sources. De multiples personnages interviennent ainsi, outre nos deux principaux, chacun ayant sa place, son rôle à jouer, et donc son importance. On lit ce qui se passe pour chacun d’entre eux, ou plutôt pour chaque groupe formé par l’histoire, ce qui est juste au top!

C’est fluide, très bien écrit, et vraiment très inventif. Une très bonne lecture en résumé, que je ne peux que vous conseiller si vous avez envie d’aventures!!! Personnellement, j’ai juste hâte de connaître la suite de ce roman vraiment fantastique, c’est le cas de le dire. Alors, tous à vos librairies!!

Les Messagers des Vents, de Clélie Avit

Aux Editions Le Masque- Lattès

2015

472 pages

Je t’ai rêvé, de Francesca Zappia

9782221191576

Hello la compagnie!

Me voilà de retour pour une nouvelle chronique sur un roman dont j’avais beaucoup entendu parler. Commençons comme d’habitude par son résumé:

« LA FOLIE EST SON QUOTIDIEN.
RIEN NE LA PRÉPARAIT À ÊTRE « NORMALE ».

– On joue au jeu des vingt questions ?
– OK, mais c’est moi qui les pose cette fois.
– Ça marche.
– Si je le devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
– Ne m’insulte pas.
– Est-ce que tu es vivant ?
– Oui.
– Tu habites ici ?
– Oui.
– Je te connais ?
– Oui.
– Est-ce que je t’ai rêvé ?

Un premier roman bouleversant par la jeune prodige de vingt-deux ans qui a conquis John Green (Nos étoiles contraires). » (Robert Lafont)

Ce roman aborde une thématique relativement peu traitée dans les romances, à savoir la maladie mentale, et ici plus particulièrement la schizophrénie chez une adolescente. On se retrouve ainsi plongée dans la vie d’Alex, qui, au quotidien, doit batailler pour savoir si ce qu’elle vit, ce qu’elle voit, ce qu’elle entend, est réel, ou est une hallucination due à sa pathologie. Le fait que l’histoire soit écrite à la première personne du singulier nous amène à vivre pleinement son histoire, nous place corps et âme dans la peau de cette ado « hors normes ». On est ainsi sensibilisé à la maladie, et surtout sensible à ses ressentis, à son mal être, à ses doutes et incertitudes concernant son avenir. Alex jongle malgré elle entre le réel et l’imaginaire, ne sachant trop où se trouve la limite entre les deux. Pour s’aider, elle prend des photos de tout ce qu’elle voit et dont elle ne peut déterminer la véracité. Elle s’appuie également sur sa petite sœur Charlie, et sur une « boule magique » qu’elle interroge très régulièrement. On se retrouve ainsi identifié à elle, incapable par moments de savoir où se trouve la réalité. Car dans ce roman, Alex, qui arrive dans un nouveau lycée, va faire des rencontres qui vont l’amener à vivre des aventures. Et, dans ces dernières, on est, je trouve, très souvent amené à se demander où se trouvent la part de réel, et la part d’hallucination, laquelle domine alors l’autre. Ce côté là du roman est vraiment très intéressant je trouve, nous plongeant ainsi au plus près de ce que peuvent vivre ceux qui malheureusement sont atteints de cette maladie.

Parmi les rencontres que fait Alex, il y a Miles, un jeune garçon qui lui rappelle la toute première aventure vécue dans son enfance, une aventure identifiée comme une hallucination, mais qui, quand elle le rencontre, va la faire douter. Miles est étrange, fait tout un tas de trucs qu’elle déteste et ne comprend pas, se rendant antipathique aux yeux des autres lycéens. Mais, malgré tout, la vie va les rapprocher, et ils vont se découvrir et apprendre à s’apprécier dans leurs différences. Vous l’aurez compris, ces deux là seront au cœur de l’histoire, même si vont se greffer tout autour tout un tas de petites histoires, dont certaines ne manqueront pas de rebondissements. Malgré sa maladie et les problèmes que cette dernière va lui causer, Alex parvient cependant à vivre tant bien que mal sa vie de lycéenne, entourée d’amis qui apprendront à la découvrir et à l’aimer telle qu’elle est.

J’ai bien aimé ce roman, même si j’avoue avoir eu un peu de mal à le terminer, ce dernier ayant, à mon goût, quelques longueurs. Ces dernières sont malgré tout « rattrapées » en fin de roman par des révélations qui, même si elles pourraient paraître évidentes quand on y repense, ont su me cueillir, et me faire terminer ma lecture sur une très bonne note. Je dirai ainsi que ce roman, à la thématique originale et très bien traitée, est une romance intéressante à découvrir, même si par moments personnellement j’ai un peu « lâche prise ».

A découvrir donc!

Je t’ai rêvé, de Francesca Zappia

Aux Éditions Robert Lafont

2015

442 pages

10 livres 10 émotions

test-tag-émotions

Hey!

Me revoilà avec un nouvel article autour du TAG super sympa lancé par Pocket Jeunesse: 10 livres 10 émotions! Let’s go!

1- Un livre qui vous a rendu heureux: Sans hésitation, « L’île des beaux lendemains » de Caroline Vermalle

2- Un livre qui vous a fait réfléchir: « Mange, Prie, Aime » d’Elizabeth Gilbert. Il m’a amené à réfléchir sur le sens que je voulais donner à ma vie, et il m’a donné envie de faire des choses pour moi-même, pour m’apporter un bien être et une certaine sérénité.

3- Un livre qui vous a déçu: « Divergente » de Veronica Roth. Si le premier tome m’avait vraiment plu, je n’ai jamais pu terminer le second, qui m’a profondément déçue… Dommage…

4- Un livre qui vous a brisé le cœur: « La ligne verte » de Stephen King. Une histoire à la fois extraordinaire et terriblement triste. Le tout premier bouquin à m’avoir bouleversée, remuée, fait espérer, pleurer.

5- Un livre qui vous a ému: « Nos étoiles contraires » de John Green. Des émotions brutes, une romance bouleversée par cette terrible maladie, la dure réalité de l’existence, mais aussi l’espoir, l’amour. Très beau livre.

6- Un livre qui vous a ennuyé: « Into the wild » de Jon Krakauer. Si j’avais vraiment beaucoup aimé le film, je n’ai pas du tout accroché au livre. J’ai vraiment eu du mal avec la façon dont l’histoire était racontée, je dirai sous forme d’enquête, de documentaire. Du coup je n’arrivais pas à rentrer dans cette histoire pourtant si belle et si tragique en même temps. Je me suis ennuyée en la lisant, vraiment dommage.

7- Un livre qui vous a fait peur:  » Ça » de Stephen King. Peur est peut-être un grand mot.. Mais toujours est-il que dans le genre c’est celui qui m’a le plus marquée!

8- Un livre qui vous a laissé perplexe: « La nostalgie de l’ange » d’Alice Sebold. Je suis bien incapable de dire si j’ai aimé ou non ce roman. Il m’a laissée une sensation étrange, indéfinissable. Étrange..

9- Un livre qui vous a mis en colère: « After », d’Anna Todd. Au départ j’avoue m’être laissée entraînée dans le jeu du chat et de la souris auquel jouent Tessa et Hardin. Mais très vite on tombe dans la répétition, et ça devient limite glauque à mon goût, too much.. J’ai lâché complet, ça m’a saoulé. Ok, en colère c’est peut-être un peu trop mais bon, c’est le seul bouquin auquel j’ai pensé!

10- Un livre qui vous a surpris: « Le plus bel endroit du monde est ici », de Francesc Miralles et Care Santos. Un véritable surprise cachant une petite pépite, j’ai vraiment aimé!!!

Je vous mets le lien du TAG de Pocket Jeunesse, n’hésitez pas à vous prendre au jeu!: http://www.pocketjeunesse.fr/livres-jeunesse/actus/testtag-10-livres-10-emotions/

 

The revolution of Ivy, d’Amy Engel

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Bonzour les zamis!

Voici un nouvel article sur le second tome de la dystopie d’Amy Engel, dont j’attendais beaucoup… Sans plus attendre, le résumé:

« J’ai tout perdu. Mon foyer. Ma famille. L’homme que j’aime.

Ce serait si facile de capituler, de fermer les yeux et d’attendre que la faim et la soif aient raison de moi. Ou bien qu’une bête sauvage me trouve. Ou même un autre survivant… Mais je refuse d’abandonner. J’en ai terminé avec la lâcheté. Il est temps pour moi d’agir, enfin.

Bishop me l’avait bien dit, cet univers hostile ne pardonne pas la moindre erreur. Et au-delà de la barrière, c’est encore pire. L’hiver approche, et si je veux survivre, il va me falloir trouver de l’eau, des vivres, un abri. D’autres condamnés avec lesquels m’allier. Mais surtout, je vais devoir faire un choix : dois-je oublier ma vie d’avant, me venger de ceux qui m’ont trahie… ou mener, purement et simplement, la révolution ?

Car je ne suis plus une Westfall, ni une Lattimer. Simplement Ivy. Et je suis enfin libre. » (Résumé Lumen)

Si vous avez lu ma chronique sur la premier tome d’Ivy, vous savez que l’histoire m’avait quelque peu laissé sur ma faim. J’attendais quelque chose de plus sombre, de plus torturé, et j’avais trouvé que ce lancement de l’histoire s’attardait un peu trop sur la romance naissante entre Ivy et Bishop. C’était donc avec beaucoup d’attentes que je m’étais plongée directement dans le second tome de leurs aventures. Si j’avais certes été déçue, j’en avais pas moins envie de connaître la suite de l’histoire, et j’espérais y trouver ce qui m’avait manqué.

Et bien je n’ai pas été déçu, bien au contraire! J’ai préféré ce second tome au premier, parce que j’y ai trouvé tout ce que j’aime et recherche lorsque je lis une dystopie. Ivy se retrouve donc seule dans un monde hostile dont elle ne sait absolument rien. Elle a été abandonné par les siens, et a fait le choix de tout prendre sur elle et de tourner le dos à l’unique personne qui l’a au fond jamais aimé: Bishop. On se retrouve ainsi plongé dans une quête pour sa survie, Ivy expérimentant la dure réalité du monde que la guerre des hommes a laissé derrière elle. Elle avance, souffre, doit se battre bec et ongle pour espérer vivre le plus longtemps possible. On retrouve ainsi un personnage plus mature, qui a perdu le peu de naïveté qui lui restait encore. Ivy s’endurcit, grandit, probablement trop vite mais poussée par la vie…Elle est tantôt combattante, tantôt défaitiste, mais va heureusement rencontrer dans son errance Ash et Caleb, des personnages qui l’aideront à reprendre foi en l’avenir, en la vie tout simplement. Quant à Bishop… Et bien lui aussi va s’engager dans un combat, un combat pour retrouver celle qui est tout pour lui, et en qui il croit encore. Il sera sa raison de vivre, celui qui l’aidera à se trouver, à assumer pleinement celle qu’elle est mais que sa famille a toujours brimé. Bishop est sa bouée de sauvetage, sa raison, son guide, son ange gardien.

On est dans la survie, où rien n’est simple, et surtout pas les sentiments. Si Bishop et Ivy se retrouvent, ils vont devoir réapprendre à s’apprivoiser, et surtout, mettre fin aux non dits et se confier enfin sur ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Pour espérer pouvoir avancer dans cette « nouvelle vie » qu’ils s’approprient au jour le jour, ils vont devoir revenir là où tout a commencé entre eux, en ce lieu qui aujourd’hui est devenu lui aussi un terrain hostile: Westfall. Ivy devra faire face à cette famille qui l’a abandonné au profit du pouvoir, soutenu par Bishop et ses nouveaux amis, devenus sa nouvelle famille.

Combat, révélations, drame, ce second et dernier tome boucle la boucle comme il se devait!

The Revolution of Ivy, d’Amy Engel

Aux Editions Lumen

2015

321 pages

Mes coups de coeur de 2015

coup de coeur

Hello hello!

Je sais ce que vous vous dites: 2 articles en une journée, alors que d’habitude faut attendre un LONG moment entre deux, elle se lâche la petite! Et… vous n’avez pas tord^^

En furetant sur différents blogs littéraires, j’ai eu l’occasion de voir que faire des bilans de lecture était assez répandu, et, trouvant cette idée plus que pas mal, je me suis dis allons y soyons fous!

Je dois bien avouer que jusqu’à présent je n’ai pas lu énormément de livres, ces dernières semaines n’ayant pas été de tout repos. Mais je travaille là dessus soyez-en sûrs! Du coup pour le moment, je vais me contenter d’une petite et modeste chronique sur mes coups de cœur de l’année 2015.

1er coup de cœur: tumblr_static_eleanorpark_thumbde Rainbow Rowell

Ce roman a été une réelle révélation. J’ai adoré le style d’écriture de son auteure, l’histoire compliquée et en même temps si belle, si pure, si improbable, de nos deux personnages principaux. Et, cerise sur le gâteaux, tout ça se passe pendant les années 80, ce qui ajoute un côté « remember » et nostalgique tout à fait sympathique. Je n’ai pas encore lu « Fangirl », un autre roman de Rainbow que j’ai dans ma PAL, mais j’ai hâte, et j’espère que je l’apprécierai tout autant!

2nd coup de cœur, et sans doute mon numéro un: l-ile-des-beaux-lendemains-de-caroline-vermalle-8649397

Ah « L’île des beaux lendemains »… Si vous suivez a minima ce blog, vous ne savez que trop bien que je suis juste tombée amoureuse de ce roman. Tout d’abord, j’ai adoré le fait que pour une fois l’histoire soit centrée sur des personnages âgés, et non des adolescents ou jeunes adultes. Arrivés à une période de bilan de leurs vies, ils doutent, espèrent encore, et ont plus que jamais envie de se découvrir, de vivre tout simplement. Le style de Caroline Vermalle m’a touchée, et elle figure en haut de ma liste de mes auteurs préférés au monde!

3ème coup de cœur: bel-endroit-monde-ici-francesc-miralles-care--T-iTUjFI

« Le plus bel endroit du monde est ici », écrit à quatre mains par Francesc Miralles et Care Santos…. Roman découvert totalement par hasard, après les attentats de novembre… J’avais besoin d’une lecture toute belle, toute douce, et j’ai trouvé la perle rare dans ce roman. Véritable conte philosophique, emprunt de magie, on plonge sans le moindre regret dans la vie d’Iris, une jeune femme au bord du suicide, qui, aidée de personnages mystérieux, va reprendre goût à la vie, va apprendre à vivre. C’est beau, c’est magique, c’est juste MAGNIFIQUE!!!

Ces 3 romans sont mes plus gros coups de cœur de l’année 2015, et je ne peux que vous encourager à les lire au plus vite!!